« FAILLES » Château de Barjac – Gard

Juin – Juillet 2022

Ici se conjuguent des travaux issus de transformations…

Pas à pas nous avons cherché et cherchons ce qui, depuis un matériau, peut devenir figure, image, forme. Ce pas à pas n’est pas un chemin d’étapes successives mais bien un processus continu. Il s’agit là plutôt d’aller deviner, pressentir, délier les potentialités d’un matériau.

Le cuivre pour les gravures, et l’argile pour la céramique, c’est-à-dire la terre cuite. Dur, résistant, ou souple et malléable, sa consistance ouvre la possibilité de tracer, d’écrire, de modeler.

Depuis toujours l’homme s’est penché vers la paroi, la planche, le sol afin d’y inscrire sa présence, son passage, les signes et traces de son humanité. Graver, modeler  sont les verbes de ce mouvement, de cet agir sur le cuivre, d’une main vers d’autres. Pour le graveur il faudra transposer, encrer, imprimer sur le papier. Pour le céramiste il faudra sécher puis cuire les formes proposées. Ici une presse, là un four et le temps long des transformations.

Ces œuvres n’ont pas de début ni de fin. Elles côtoient humblement ce qui depuis la grotte Chauvet d’il y a 35000 ans éclaire le chemin de l’art comme « éclair de l’être ». R Dautry

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